Les prix à terme du cacao ont bondi de plus de 1 000 dollars, soit près de 40 %, depuis le début de l’année pour atteindre un sommet historique de 5 874 dollars la tonne métrique. Cette hausse significative est attribuée aux conditions météorologiques défavorables qui frappent les régions productrices de cacao d’Afrique de l’Ouest, d’où proviennent les trois quarts du cacao mondial. Le phénomène climatique El Nino a entraîné des températures plus sèches dans ces régions, affectant particulièrement le Ghana et la Côte d’Ivoire, les deux plus grands producteurs de fèves de cacao.
Par conséquent, les rendements des cultures ont été gravement affectés, suscitant des inquiétudes quant à la durabilité à long terme de la production de cacao. Le phénomène climatique El Nino provoque des températures plus sèches en Afrique de l’Ouest, où sont produits les trois quarts de la production mondiale de cacao. Ces conditions météorologiques défavorables ont eu un impact profond sur les rendements du cacao, en particulier au Ghana et en Côte d’Ivoire, les principaux pays producteurs de cacao. Alors que les rendements des cultures diminuent en raison de conditions météorologiques défavorables, les prix à terme du cacao ont grimpé en flèche pour atteindre un niveau record de 5 874 dollars la tonne métrique, soit une augmentation de près de 40 % depuis le début de l’année.
Les experts préviennent qu’à moins que des mesures significatives ne soient prises pour atténuer les effets du changement climatique, la production de cacao pourrait subir des dommages irréversibles. « Les changements climatiques signifient que les rendements potentiels du cacao sont désormais altérés de façon permanente », a déclaré un analyste des matières premières chez Gestion de Placements TD. Son évaluation souligne la gravité de la situation à laquelle sont confrontés les producteurs de cacao en Afrique de l’Ouest, où les conditions météorologiques défavorables sont devenues de plus en plus fréquentes et imprévisibles. Alors que le changement climatique continue d’exacerber ces défis, la viabilité à long terme de la production de cacao est remise en question. Une action urgente est nécessaire pour s’attaquer aux causes sous-jacentes du changement climatique et préserver l’avenir de l’industrie du cacao.
Michele Buck, PDG de Hershey, a déclaré que la croissance des bénéfices du chocolatier serait stable cette année en raison des prix du cacao historiquement élevés. Malgré un bénéfice net de 349 millions de dollars au quatrième trimestre, soit une baisse de près de 12 % par rapport à la période de l’année dernière, Hershey reste optimiste quant à sa capacité à faire face aux conditions de marché difficiles. Buck a souligné la solide stratégie de couverture de l’entreprise et la visibilité des prix sur les intrants de cacao comme des facteurs clés pour atténuer l’impact de la flambée des prix du cacao. Elle a toutefois reconnu la nature dynamique du marché et la nécessité de mesures proactives pour faire face à la volatilité actuelle.
Les prix du cacao ont atteint des sommets sans précédent cette semaine alors que les mauvaises conditions météorologiques nuisent aux rendements des cultures en Afrique de l’Ouest, qui abrite les trois quarts de la production mondiale. La flambée sans précédent des prix à terme du cacao, qui ont augmenté de plus de 1 000 dollars, soit près de 40 %, depuis le début de l’année, souligne la gravité de la situation à laquelle sont confrontés les producteurs de cacao. Alors que des conditions météorologiques défavorables exacerbent les défis déjà existants dans la région, les acteurs de la chaîne d’approvisionnement du cacao se préparent à des perturbations importantes. Alors que l’industrie est aux prises avec les impacts du changement climatique, des efforts concertés sont nécessaires pour renforcer la résilience et garantir la durabilité de la production de cacao pour les générations futures.