COVID-19 a atteint des proportions épiques dans tout le continent africain. Les cas confirmés de la pandémie dans 55 pays africains s’élèvent à 8 583 223, tandis que plus de 135 670 394 vaccins ont été administrés sur tout le continent. Les décès signalés en Afrique ont atteint 221 592 et 7 981 563 personnes se sont rétablies. L’Afrique du Sud compte le plus grand nombre de cas déclarés (2 929 862) et 89 574 personnes sont décédées. Les autres pays les plus touchés sont le Maroc (948 923), la Tunisie (716 262), l’Éthiopie (370 200), la Libye (367 811), l’Égypte (350 397) et le Kenya (254 710).
Entre-temps, les cas de COVID-19 en Afrique du Sud explosent, le taux de positivité des tests augmentant et une analyse des eaux usées montrant que la maladie est à nouveau plus répandue dans certaines régions. L’augmentation des cas survient quelques jours après que l’Institut national des maladies transmissibles a déclaré que la présence du virus COVID-19 était en hausse dans les échantillons d’eaux usées de certaines régions de Gauteng, la province la plus peuplée. Les données du Conseil sud-africain de la recherche médicale montrent que les décès excédentaires, c’est-à-dire le nombre de décès par rapport à une moyenne historique, ont augmenté au cours des dernières semaines.
Il y a actuellement beaucoup moins de cas de COVID-19 en Afrique qu’en Europe, cependant les experts craignent que le vent tourne si les campagnes de vaccination ne soient pas accélérées. Ils affirment que les pays riches ne devraient pas stocker de doses de vaccin. La plupart des pays africains dépendent des doses de vaccin provenant de l’étranger, même si des efforts sont faits pour créer des centres de production locaux. Mais, à mesure que le nombre de cas augmente en Europe, l’approvisionnement de l’Afrique risque d’en pâtir. L’Allemagne, par exemple, a déjà pris la décision de conserver des doses de vaccin qui étaient destinées aux pays plus pauvres.