Une semaine après que la Corée du Sud a signalé sa première épidémie de maladie de la peau nodulaire (LSD) chez les bovins, les cas confirmés ont grimpé à 38, signalant un défi important pour le secteur agricole du pays. L’augmentation alarmante des cas de LSD survient sept jours seulement après la première détection de cette infection virale dans le pays, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture. Cette escalade rapide a suscité une réponse agressive de la part des autorités sanitaires.
Dans un effort pour contrer la propagation du LSD, qui peut réduire considérablement la production de lait et même s’avérer mortel, les autorités ont lancé une campagne de vaccination rigoureuse. L’objectif est de vacciner l’ensemble du cheptel bovin du pays d’ici le début du mois suivant, a rapporté Yonhap, la principale agence de presse sud-coréenne.
Le LSD, bien qu’il ne constitue pas une menace pour les humains, est très contagieux chez les bovins et les buffles. La maladie se transmet principalement par les moustiques et divers autres insectes hématophages. Les animaux atteints présentent souvent des symptômes tels que des lésions cutanées, de la fièvre et une diminution de l’appétit.
À ce défi s’ajoute la durée nécessaire pour que le vaccin fasse effet. « Après la vaccination, les bovins ont généralement besoin d’environ trois semaines pour développer des anticorps protecteurs contre le LSD », ont déclaré les responsables de la santé. L’accent reste désormais mis sur la surveillance étroite de la situation, le renforcement des mesures de confinement et la garantie que la campagne de vaccination atteigne tous les coins du pays afin de sauvegarder le secteur crucial de l’élevage.