Au Liban, le phénomène se propage à un rythme alarmant chez les jeunes qui subissent la pression de la crise économique et de la vie quotidienne. Asharq Al-Awsat a évoqué les cas de personnes dont les proches se sont suicidés, et a également rencontré le psychiatre Reef Romanos, responsable d’une organisation qui reçoit les appels de personnes subissant des pressions psychologiques qui les incitent à avoir des idées suicidaires.
Le rapport explique que la situation économique au Liban est l’une des raisons principales, en plus des pressions, des problèmes personnels ou familiaux, ou encore des chocs particuliers auxquels le jeune est confronté. » Il y a trois ans, nous recevions entre 300 et 500 appels par mois, tandis qu’aujourd’hui nous recevons environ 1 500 appels par mois. «
En Syrie, le gouvernorat d’Alep a devancé Damas pour le nombre de suicides cette année, avec 30 suicides recensés, contre 24 dans la capitale. Le directeur général de l’Autorité générale de la médecine légale en Syrie, Zaher Hajjo, a signalé une baisse de 10% du nombre de suicides en général cette année par rapport à l’année dernière, qui a enregistrée 197 cas, contre 157 cas de suicide depuis le début de cette année jusqu’au début de ce mois, dont 109 hommes et 48 femmes.